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11 juin 2017

Le Monde Merveilleux du Caca






Couverture :
La couverture, et même tout l'objet en lui-même est très sympa, jouant à fond la carte du livre arrivé tout droit d'Ankh-morpok. Les illustrations intérieures sont à l'images de celle de la couverture : dynamiques et détaillées. C'est un très joli petit livre aussi sympa à feuilleter qu'à lire.

Résumé :
Enfin traduite en français, découvrez Mlle Félicité Bidel, l'auteur favori de Sam Vimaire junior, le fils du commissaire du Guet d'Ankh-Morpork. Avec Le très gros problème de Gaston, La guerre contre les gobelins morveux, Les hommes Pipi et autres succès de librairie, elle est la coqueluche des enfants du Disque-monde.

Geoffroy rend visite à sa grand-mère à Ankh-Morpork. Alors qu'il passe sous les pommiers ancestraux du jardin, il sent quelque chose lui tomber sur la tête. Ce sera le début d'une quête déterminée et d'une collection d'un genre unique.


Avis :
Terry Pratchett a du bien s'amuser à écrire les ''aventures'' de Geoffroy et de son petit chien Pissou ! Ce livre se présente comme un livre pour enfant (censément) écrit par l'autrice Félicité Bidel, autrice fictive de l'univers du Disque-Monde.

C'est un livre très court et drôle qui se lit en une heure, deux pour les plus lents. On y retrouve tout l'humour du maître, son don pour manier l'absurde et toute son inventivité. Est-il utile de préciser qu'il arrive à rendre son sujet – le caca – intéressant sans jamais être dégoûtant ? Geoffroy, le jeune héros de cette petite histoire, a en effet une approche quasi-scientifique des diverses déjections qu'il rencontre et avec lui, on découvre des trésors insoupçonnés.

L'intrigue n'a pas de vrais enjeux, mais sur moins de 200 pages ce n'est pas vraiment un problème. En tout cas, on y découvre progressivement tout une organisation centrée autour des déjections des uns et des autres, depuis les petits ramasseurs jusqu'aux rois des toilettes... C'est étrangement fascinant et (moins étrangement) très drôle !

Cher lecteur qui lit cette mini-chronique, si jamais tu as un peu de vague à l'âme un soir, je te conseille vivement de lire Le Monde Merveilleux du Caca : C'est drôle, frais, inventif et léger. J'ai passé un vrai bon petit moment avec ce petit livre (qui, en plus, est parsemé de belles illustrations encrées). Je conclurai en disant que l'auteur (le vrai, pas Félicitie Bidel) a poussé le perfectionnisme jusqu'à faire de ce petit livre un vrai livre pour enfant et qu'il pourra être lu à tout âge. Si jamais vous cherchiez quelque chose à faire lire à vos petits cousins pour leur faire découvrir la fantasy... Vous avez trouvé !

Personnage préféré :
La grand-mère de Geoffroy m'a vraiment fait rire par son côté très anglais et la facilité avec laquelle elle accepte les drôles de loisirs de Geoffroy. Elle a tout d'abord l'air d'une mégère acariâtre mais elle va supporter son petit-fils en lui permettant de rencontrer encore plus de personnalités clés dans le monde du caca... Et franchement, j'ai trouvé que ce petit jeu sur le cliché de la mamie austère était bien trouvé. De toute façon dans ce livre, il n'y a pas de personnage qui ne soit pas drôle et / ou attachant !

Le Monde Merveilleux du Caca est un petit livre très drôle et léger, absurde à souhait. L'histoire sans prétentions mais pleine d'inventivité est parfaite pour égayer une soirée un peu morose et finir avec un sourire.

13 févr. 2017

Jeff Madison et la Malédiction de Drakwood








Auteur : Bernice Fischer
Éditeur : Auto édition
Traduction : Laure Valentin









Couverture :
Encore une fois, on a droit à une couverture colorée, efficace et qui me plaît bien avec Angie et Watroc à l’honneur. Tout comme celle du premier, l’illustration dynamique fait tout à fait honneur au contenu du livre à la fois par son dynamisme et par l’ambiance qui s’en dégage.


Résumé :
« Frappe la peur en pleine poire. Sois un véritable ami. Accomplis ton devoir. » Jeff Madison ? attrapeur de rêves, ami fidèle et adolescent intrépide ? doit sauver son meilleur ami Rhed d'un sort dévastateur qui lui a été lancé lors de leur dernière visite à Drakmere. Mais depuis ce sombre royaume, deux sorcières maléfiques libèrent sur eux leurs horreurs innommables. Jeff peut-il vaincre les affreuses criatures de Wiedzma et les spectrifiés mangeurs d'hommes de Zorka ? Alors que les criatures de Wiedzma menacent la famille de Jeff et que les zombies de Zorka réclament leur sang, la malédiction de Rhed met sa vie en danger? le temps lui est compté. En mettant à profit ses dons d'attrapeur de rêves pour sauver ses amis qui ont entrepris le voyage vers la forêt de Drakwood à la recherche d'un remède pour Rhed, Jeff s'enfonce sans le savoir dans les ténèbres profondes. Dans cette nouvelle aventure fantastique pleine d'action, nous retrouvons les courageux guerriers sandustiens, Rig et Madgwick, accompagnés de la sorcière Angie, hilarante et bougonne, et nous faisons la connaissance des nouveaux guerriers Khrow et Horrigan, ainsi que de Watroc, un dragon affamé. En fin de compte, c'est à Angie que reviendra la tâche de négocier pour la vie de Rhed. Réussira-t-elle ou Rhed sera-t-il abandonné à jamais auprès du prince de la forêt de Drakwood ?


Avis :
Cet automne et pour une bonne partie de l’hiver, c’était la panne de lecture totale. Entre un déménagement extrêmement rapide, ma “nouvelle” quatre cent kilomètres plus loin et le début de l’aventure du doctorat, j’ai mis un certain temps à me remettre à lire de façon régulière. Jeff Madison est tombé à pic !


Cela m’a fait du bien de retrouver cet univers un peu farfelu qui part dans tous les sens. Drakmere est un endroit plein de folie sans vraie logique, une bulle d'étrange dans un univers autrement relativement bien construit et original. C’est quelque chose qui me plaît bien et qui aide à donner à Drakmere son identité de monde des rêves et des cauchemars. D’ailleurs je ne peux pas oublier de mentionner Zorka, l’antagoniste dont la première apparition était relativement flippante. Dans une seule scène que j'ai trouvé très efficace, j’ai retrouvé beaucoup d’éléments carrément cauchemardesques : Vraiment, j'étais mal à l'aise. Brrrr.


Elle poursuit les héros tout au long de cet épisode qui prend une allure de fuite en avant et, en même temps, de course contre la montre pour sauver Rhed. Ça bouge beaucoup, les personnages se séparent puis se retrouvent sans cesse et j’ai trouvé l’ensemble un poil plus confus que dans le premier tome, peut-être à cause du plus grand nombre de personnages ? Quoi qu’il en soit, l’histoire se déroule rapidement et sans temps morts : C’est un livre qui se lit vraiment vite et facilement car même si je me suis sentie un peu plus perdue, force est de constater que l’auteure sait guider le lecteur. Entre réponses partielles et nouvelles questions, le scénario reste bien maîtrisé et bien construit. Si la fin du premier tome m’avait intriguée mais sans plus, je suis cette fois bien plus curieuse de voir la suite tant les nouvelles pistes laisse imaginer des enjeux bien plus intéressants !


Dans l’ensemble, j’ai retrouvé les mêmes qualités que dans le premier tome mais aussi… Les mêmes défauts ! Je pense notamment à certains personnages traités un peu superficiellement voir pas du tout, comme Phoebe dont je n’ai pas compris la présence. Elle… Elle ne fait rien. Elle est là, mais n’apporte strictement rien à l’histoire pour l’instant. Cependant, j’ai quand même un peu d’espoir puisqu’elle noue des liens avec un personnage un peu particulier, et je doute que ce soit par hasard… Affaire à suivre, d’autant plus que Bernice Fischer sait très bien semer des indices et différentes pistes un peu partout...


J’avais également espéré revoir Grzegorz et Wiedzma avec pourquoi pas, un rôle un peu plus consistant pour le premier. En effet, j’avais été déçue par l’utilisation de ce personnage dans le premier tome. Bien qu’on les retrouve effectivement, j’ai trouvé qu’ils étaient ridiculisés dans scènes à l’humour qui me semblait forcé et un peu trop facile. C’est vraiment dommage car j’apprécie beaucoup cet univers, et l’inégalité de traitement des personnages me frustre un peu !


Mais malgré tout, j’apprécie tout de même beaucoup cet univers qui emprunte beaucoup d’idées aux histoires et contes de l’enfance pour en faire un univers de fantasy vraiment sympathique. Prise dans une grosse une période de creux question lecture, ça m’a fait du bien de retrouver cet univers un peu fou, mais pas que !


Personnage préféré :
Je ne changerai pas d’idée : Angie est LE personnage que j’aime le plus dans cette série. Elle apporte un grain de folie bienvenue tout en étant assez puissante pour faire peur à presque n’importe qui ! C’est un personnage haut en couleur qui prend encore un peu plus d’importance dans ce second tome, alors même qu’on n’en sait pas plus à son sujet. Mais je pense que c’est même mieux comme ça, cela fait aussi un peu partie de son personnage, non ?





Au final, j’ai retrouvé à peu près les mêmes défauts et les mêmes qualités que dans le premier tome : Un univers coloré, intéressant et plutôt bien construit, des aventures bien rythmées mais des personnages pas toujours très bien exploités et un humour trop facile, qui ne fonctionne pas toujours très bien. Mais cela reste un univers coloré et original que j’aime beaucoup et que je compte bien suivre encore.

28 mars 2016

Mère-Fée







Auteur : Cécile Ama Courtois
Editeur : Auto-édition
Format : Broché / e-book










Couverture :
Ben une fois encore, je trouve cette couverture plutôt sympa même si j’ai un peu de mal à vraiment apprécier l’intégration des silhouettes à demi-transparentes des personnages. J’ai l’impression de voir des fantômes ! Mais les couleurs sont jolies et vives, ça attire l’oeil et je trouve le résultat assez joli et harmonieux.

Résumé :
Hélène, jeune fille aussi complexée qu'introvertie, est plongée comme d'habitude dans la lecture d'un de ses contes de fées favori, parfaitement indifférente à tout ce qui l'entoure. Sa mère, excédée par son attitude, émet à voix haute le souhait qu'elle s'en aille pour de bon vivre dans le "monde enchanté" de ses livres ! À compter de cet instant, l'existence grise et routinière d'Hélène va brusquement prendre un tour insensé. Fées en voie d'extinction, chats qui parlent et elfes sexy, c'est de la fiction tout ça… non ?

Avis :
Mère-Fée aurait du, à l’origine, paraître dans un projet de recueil qui a finalement été abandonné… Mais cette petite histoire revis grâce à l’auto-édition.

Et pour le coup, on a affaire à une romance, un genre que je n’affectionne pas tant, habituellement. Et finalement, les quelques reproches que j’aurais à faire au roman tiennent aux codes du genre. Les héros s’aiment beaucoup trop vite (trois jours pas plus et c’est déjà l’amour parfait...), l’héroïne se voit pense moche et insignifiante mais évidemment son amant la voit comme parfaite et voluptueuse… Et bien sûr, elle ne connaît rien à l’amour et la sexualité et découvre tout ou presque grâce à Monsieur, pureté et caetera. Bon.

Ça c’est fait. J’imagine que si vous êtes férus de romances, ça de devrait pas trop poser de problèmes. J’ai moi-même tendance à penser que je suis un peu trop cynique voire désabusée pour ce genre de lectures. Puis si j’écluse assez vite toutes ces petites frustrations, c’est aussi qu’il y a des qualités dans ce texte, sinon je ne l’aurait pas lu d’une seule traite ! Premièrement, l’écriture est agréable, assez fluide pour qu’on puisse avaler Mère-Fée d’une seule traite.  Le roman est, de plus, assez court, ce qui ici, m’a bien aidé dans ma lecture, puisque l’histoire avance assez vite pour que, dès qu’une pointe de déplaisir me chatouille l’oreille, on passe à autre chose assez rapidement.  

Oui parce qu’il faut tout de même le dire, en moins de cent pages, l’auteure a fourni une quantité de contenu assez conséquent. Exit les héros qui se tournent autour pendant cent pages et bonjour l’univers : on découvre rapidement Faerie mais sans donner une trop grande impression de superficialité. L’auteure va à l’essentiel dans la description de son monde, juste assez pour nous laisser voir qu’elle y a réfléchit, et sûrement à plus que ce qui est présenté ici. On sent qu’il y a de la réflexion derrière, et c’est meme parfois frustrant de ne pas en voir plus ! On entend, par exemple, parler d’une malédiction et d’une sorcière, mais elle est si rapidement évoquée qu’on n’en sait presque rien. Et avec si peu d’informations, j’ai eu du mal à vraiment ressentir le poids de cette malédiction, d’autant plus que la fin se laisse très vite deviner et une immense partie de suspens se perd ainsi. C’est dommage, parce qu’avec les idées que l’auteure semble avoir pour son monde, quelques pages développant un peu le passé de Faerie auraient facilement satisfait ma curiosité.

J’ai également apprécié de voir que l’intrigue ne se limite pas à un bête “et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants” (héhé. C’est une blague, mais vous ne pourrez la comprendre que si vous lisez Mère-Fée) en laissant toutes les conséquences éventuelles de côté. Là l’histoire va un peu plus loin et nous montre “l’après”, les quelques difficultés des héros mais aussi comment ils se débrouillent avec leur nouvelle vie. On a ainsi une vraie histoire complète et, mine de rien, assez réfléchie !

Les personnages sont plutôt sympathiques. Pas forcément très surprenants dans leur personnalité, ils sont néanmoins écrits avec une certaine justesse.  J’ai même trouvé qu’ils dégageaient un certain optimisme, une bonne humeur bienvenue (surtout en ce moment). Et leur histoire est à leur image. C’est vraiment une petite histoire très sympathique et je pense que ses touches d’originalités sauront plaire à la fois aux amoureux du genre et même aux autres. D’ailleurs, je peux même dire que j’ai testé et que j’approuve. En tout cas, ça fait du bien de lire un livre comme celui-là, tout en simplicité et qui ne dégage que du positif. 
Rêver, c'est cool. Continuons à le faire.

Personnage préféré :
Alors là, la mention va directement à Puck. Oui c’est un chat, non ce n’est pas mon critère de choix (ça aurait pu, oui). Cette andouille de matou m’a vraiment fait rire par son ton très maniéré, à la limite du snobisme. C’est exactement comme ça que j’imaginerais parler un chat ! Enfin, pas le mien, lui il est… ...Voilà voilà.

En tout cas c’est un personnage que j’ai trouvé très amusant !




Au final, même si je ne suis pas très férue de romance, j'ai apprécié Mère-Fée. Je pense que cette petite histoire représente bien ce genre et je la recommanderai aux amateurs mais aussi à ceux qui s’y connaissent moins. Son format court empêche malheureusement le développement de certains aspects de l’univers mais les personnages et la fraîcheur qui se dégage de cette histoire en font une lecture très agréable que je recommande à tout ceux qui veulent retrouver un peu de douceur.


Et un grand merci à Cécile pour cette lecture !

17 mars 2016

L'Âge du Feu - Tome 2 : La Vengeance du Dragon







Auteur : E. E. Knight
Editeur : Milady / Bragelonne
Format : Broché (poche)









Couverture :
Mais cette classe. Même si j’ai une préférence pour la couverture du premier tome de la série celle-ci est, encore une fois, super chouette ! J’aime vraiment l’air féroce de Wistala, même si je trouve son oeil tout banc un peu flippant. Je trouve que ça lui donne un regard un peu vide, mais sinon, j’aime beaucoup. Il y a une vraie ambiance un peu sauvage et puissante qui ressort des couvertures de cette série.

Résumé :
« Je suis Wistala, la dragonelle chasseuse, la vengeresse verte et silencieuse fendant les cieux… »
Ainsi parle sitôt libérée de son œuf la jeune Wistala, l’un des quatre dragons nés au plus haut des montagnes. Dernière née d’une espèce à l’agonie, la fratrie apprendra tout de l’héritage qui lui revient grâce à une mère dévouée et un père protecteur. Jusqu’au jour funeste où leur sanctuaire est pris d’assaut par une horde de nains. Leur mère les pousse alors vers la liberté tout en se sacrifiant pour sauver leurs vies. Wistala se retrouve dans le monde d’En-Haut seule avec Auron, son frère gris et dépourvu d’écailles. Bientôt livrée à elle-même, Wistala doit surmonter sa terreur, son chagrin pour se lancer à la recherche de ses semblables… et abattre sa fureur sur ceux qui s’emploient à les exterminer.  


Avis :
Le premier tome m’avait déjà beaucoup plu malgré quelques petites longueurs. J'étais plutôt enthousiaste à l’idée de me lancer dans la lecture du tome 2.

Au lieu de retrouver Auron, on suit ici les aventures de sa soeur Wistala depuis leur sortie de l’oeuf, alors qu’elle et son frère ne sont pas encore séparés. Le style de l’auteur est toujours aussi fluide et facile à lire. C’est un texte auquel on accroche bien et je tournais les pages sans y penser. Le style soutient bien l’histoire en y apportant la petite touche d’émotion requise au bon moment.

Malheureusement, le texte ne parvient pas à compenser une petite faiblesse de rythme en milieu de tome. J’avais déjà remarqué une baisse de régime dans le premier tome, mais comme Auron voyage énormément et vit beaucoup de choses différentes, ça ne m’avait pas dérangé. De plus, on avait tout à apprendre de la vie et des caractéristiques d’un jeune dragon et l’attrait de la découverte aidait à faire passer le manque d’enjeux. Malheureusement, la recette a un peu moins fonctionné ici pour plusieurs raisons. La première, c’est tout simplement que Wistala voyage beaucoup moins. Elle passe une bonne partie de son temps au même endroit, à tel point que j’ai failli m’en lasser. Bien qu’il y ait quelques rebondissements, je me suis même demandée si elle n’avait pas oublié ses désirs de vengeance, par moments ! C’est d’autant plus dommage que lorsque l’intrigue se remet vraiment en marche, je me suis tout de suite sentie happée par le texte. Les scènes d’action sont bien menées et spectaculaires. Wistala est rusée et intelligente et l’orchestration de sa vengeance aurait peut-être mérité un peu plus de développement plutôt qu’être reléguée uniquement dans le dernier tiers du livre.

Certains personnages m’ont ainsi semblé assez superflus car impliqués dans des évènements qui m’ont semblé être de trop. Heureusement, les autres protagonistes sont plutôt sympathiques, certains plus nuancés que d’autres, mais la plupart sont attachants. Il n’y a que Lada qui m’a vraiment exaspérée au début. Bien qu’elle s’assagisse en grandissant, son rôle est trop mineur pour que je puisse vraiment changer d’avis à son sujet.

En tout cas, Wistala est une dragonnelle intelligente et sympathique. Plus futée que son frère, on sent bien les différences de tempérament entre ces deux dragons, bien qu’ils soient tout deux très débrouillards et intelligents. On retrouve d’ailleurs certaines similarités dans le développement de leurs aventures et des rencontres qu’ils font. J’ai apprécié les quelques passages où leurs histoires s’entrecroisent discrètement : ils passent à deux doigts de se rencontrer de nouveau ! Ces recoupements sont peu nombreux mais bien amenés et globalement, ne m’ont pas semblé comme étant de trop. J’avais plutôt l’impression que l’auteur jouait avec ces petits clins d’oeil, ces petites références au tome précédent.

Au final, si je suis un peu moins emballée que dans le premier tome; cette suite m’a tout de même bien plu.

Personnage préféré :
Bien que j’aie vraiment apprécié Wistala, je dois avouer que Gobold Brisecroc m’a semblé être un personnage intéressant par ses nuances. Il fait partie de ceux dont Wistala veut se venger mais malgré ces actes parfois cruels et violents, on va découvrir qu’il sait aussi être un souverain soucieux de son peuple, qui ne manque pas de qualités. C’est là qu’on peut se demander si la vengeance de la dragonnelle est vraiment justifiée… Il m’a fait me questionner sur les motivations de Wistala  et surtout sur les conséquences de ses actes. Par son intermédiaire, j’ai vraiment pu prendre du recul sur la haine et la férocité de l’héroïne.





Malgré un milieu de tome qui tire en longueur et fait traîner l’intrigue, ce second tome se lit vite et facilement. L’histoire est bien construite et prenante. Les personnages sont toujours aussi sympathiques et la vengeance de Wistala est spectaculaire, impressionnante et féroce, tout ce que l’on demande à un dragon !

11 févr. 2016

6 minutes 23 secondes séparent l'enfer du paradis








Auteur :François Suchel
Editeur : Editions Paulsen
Format ; Broché










Couverture :
Fait intéressant, la photographie de couverture a été prise par l’auteur lui-même. En tout cas, le résultat est sobre et assez élégant. L’objet final - le livre - est plutôt joli et cette couverture lui donne un certain cachet, une classe sobre et un peu mystérieuse.

Avis :
6 minutes 23 secondes est exactement le type de livre auquel je m’intéresse habituellement assez peu : j’ai plutôt tendance à préférer les mondes imaginaires au réel. Mais ici, on parle d’aviation, et les avions, ça me fait rêver aussi.

Dans ce livre, j’ai pu retrouver une petite partie de ce rêve, au travers des yeux d’un pilote : l’auteur. L’écriture est agréable même si j'ai trouvé certains passages un tout petit peu lourds. En tout cas, l’auteur sait bien trouver les mots pour partager les petits bouts de merveille de son quotidien. Certaines tranches de vie sont même assez touchantes, car, en plus d’être bien racontées, on les sait vraies. Je pense en particulier au chapitre intitulé “Aux confins de l’Anatolie”, sans doute le plus personnel de tous.

Ces petits témoignages ne sont pas tous aussi intimess, parfois même, l'auteur n'était pas sur place et relate les faits tel qu'il les connaît (rapports du BEA à l'appui) : on retrouve quelques récits d’incidents, plus ou moins célèbres comme la disparition du vol Air France 447 en 2009. On découvrira ainsi la vie d’un pilote au sol comme en vol, son apprentissage, ses déboires… Et certaines histoires font parfois presque froid dans le dos ! Heureusement, François Suchel n’oublie pas de rappeler qu’à chaque incident, des leçons sont tirées par les intervenants. J’ai bien apprécié cette humilité de l’auteur face au monde, à son travail et face à ses propres faiblesses. Paradoxalement, ce sentiment aide vraiment à partager l’émerveillement de l’auteur et à voyager avec lui, car on se sait tout petits face au monde qu'il survole.

Malheureusement, j’ai trouvé que certains chapitres étaient d’un intérêt un peu moindre par rapport à d’autres, un peu moins intéressants à mes yeux. Ceci-dit, je suis assez peu habituée à ce type de livre, assez personnels et surtout, très ancré dans le réel. C’est peut-être la raison pour laquelle je n’ai pas toujours été parfaitement emballée par ce qui est raconté.

Malgré un peu de jargon technique, expliqué dans le lexique en fin de volume, la lecture est fluide. Cependant, pour qui n’a aucune idée du fonctionnement d’un avion, j’avoue m’être demandé si certains passages ne sont pas un peu trop techniques ? Comme j’ai quelques (très) vagues connaissances de mon côté, je n’ai pas eu de mal à suivre donc je pense tout de même que c’est une lecture accessible à tous. En tout cas, si vous êtes un peu curieux, on peut beaucoup en apprendre dans ce livre, tant dans le texte que grâce aux jolis schémas de fin de volume. Ils sont plutôt clair et apportent un vrai petit ‘plus’ au livre, de très belle facture. On sent vraiment bien la patte du professionnel passionné.

Chapitre préféré :
C’est compliqué de choisir un personnage préféré dans un livre pareil. Je vais donc profiter de la place laissée vacante pour mettre en valeur le chapitre que j’ai préféré. Je l’ai dit dans plus haut, “Aux confins de l’Anatolie” m’a beaucoup plus, mais celui qui m’a le plus emportée est celui intitulé “Chaud sur la Glace”. J’ai trouvé qu’on y ressentait vraiment toute la tension du poste de pilotage en cas d’urgence, le danger imminent et la concentration des pilotes. On pourrait se croire dans un livre d’action ! Et pourtant, on sait dès le début que le danger n’est pas réellement là...



C’était en tout cas une lecture agréable, à la fois distrayante et instructive. J’ai beaucoup apprécié cet aperçu de la vie d’un pilote de ligne. Un livre atypique mais intéressant, qui s’éloigne beaucoup de ce que j’ai l‘habitude de lire mais qui a su me plaire et titiller ma curiosité.

19 déc. 2015

Horrostör






Auteur : Grady Hendrix
Editeur : Milan et demi
Format : Magazine Ikéa (non mais c'est vrai, hein. C'est super rigolo, je trouve)











Couverture :
Celle-ci, pour le coup, elle peut tromper un peu sur le contenu du livre, car oui, Horrostör, c’est un roman d’horreur. Enfin, pour se tromper, il faut oublier de regarder les tableaux du décor… Mais j’aime bien quand même l’idée de la jouer vrai / faux magasine d’ameublement. Un thème qu’on retrouve d’ailleurs dans tout le livre, aussi bien dans les rabats de couvertures qu’au début des chapitres. Et toutes ces petites touches sont assez bien exploitées pour refléter l’évolution de l’intrigue. Le tout donne un livre assez intéressant en tant qu’objet, et ça j’aime bien !


Résumé :
Il se passe quelque chose d'étrange au magasin de meubles d'Orsk à Cleveland, en Ohio. Ces derniers temps, les employés découvrent, en arrivant le matin, des étagères Kjërring démontées, des piles de gobelets Glans renversées, des armoires Liripip fracassées...
Les ventes sont en berne, les responsables de rayon en panique : les caméras de surveillance ne montrent rien d'anormal.
Pour lever le mystère, une équipe de trois employés se retrouve engagée pour rester sur place toute une nuit. Au coeur de l'obscurité, ils arpentent les allées du showroom désert, courent après d'inquiétants bruits et finiront pas se confronter aux pires horreurs...


Avis :
Horrostör prend le parti assez gonflé de nous emmener dans un grand magasin d’ameublement pour poser son intrigue. Et ça marche plutôt bien d’une façon globale. Les environnement sont assez bien exploités et la présence des meubles de l’enseigne Orsk est quasi omniprésente. C’est un contexte assez original qui donne une bonne partie de son intérêt à l’intrigue. Comme je le disais dans le paragraphe sur la couverture, on retrouve au début des chapitres des pages présentant un meuble mentionné dans le livre. Même si ce ‘gimmick’ semble inutile au premier abord, il se trouve que ces pages vont évoluer en même temps que l’intrigue progresse vers le surnaturel et l’horreur. Cependant, le stratagème n’a pas toujours très bien fonctionné pour moi car la mention des noms farfelus comme “Liripip” ou “Brooka” dans le texte me faisaient plutôt sourire. C’est un peu dommage pour un roman d’épouvante !


On retrouve également une critique des grands magasins et de l’industrie de consommation, en trame du récit. Bien que cette critique soit plutôt pertinente, je ne l’ai pas trouvée vraiment originale. Loin de soulever de nouveaux points ou de nouvelles interrogations, elle a cependant le mérite de mettre en valeur de façon originale les défauts intrinsèques à la culture d’entreprise de certaines enseignes. J’ai été un peu déçue que le propos n’aille pas un peu plus loin en profondeur, car je n’ai pas trouvé beaucoup de grain à moudre pour réfléchir sur le sujet. Mais je dois bien avouer que la forme du roman horrifique sied plutôt bien à cette critique et qu’il était néanmoins plaisant de la découvrir sous cette forme.


L’intrigue, quant à elle, sans être un monstre d’originalité, est assez prenante. Bien que l’on devine assez aisément certains évènements, cela fonctionne bien. On tourne les pages sans s’en apercevoir vraiment et la brièveté du livre (à peine plus de 200 pages) ne laisse pas vraiment de place à l’inutile. L’histoire avance donc vite et le rythme soutenu ainsi que l’écriture simple mais percutante contribue à faire vivre l’intrigue et à plonger le lecteur dans son univers. J’ai vraiment passé un bon moment de lecture, même si les éléments horrifiques m’ont semblé, le plus souvent, un peu fade et ne m’ont pas vraiment impressionnés en dehors de quelques passages un peu ‘gore’. On y retrouve principalement une horreur très graphique, comme dans tout fil d’horreur classique. Pour moi, c’est un genre d’horreur qui fonctionne assez peu. Je suis plutôt fervente des horreurs et tortures psychologiques bien tordues à la Lovecraft, mais malgré tout, quelques images bien sales ne manqueront pas d’avoir leur petit effet.


J’ai donc passé un bon moment avec Horrostör, mais j’ai tout de même regretté le manque de profondeur des personnages. Le seul qui soit un minimum développé, c’est Basil et même l’héroïne, Amy, n’a droit qu’à un traitement relativement superficiel malgré une légère évolution entre le début et la fin du roman. Les autres personnages ? On peut à peu près les oublier. Presque des personnages fonction, ils disparaissent ou apparaissent au cours de l’intrigue sans apporter quoi que ce soit de vraiment intéressant. Aussi, je ne me suis pas vraiment attachée à eux tout comme je ne me suis pas réellement sentie impliquée dans leurs aventures. Cependant, il faut noter qu’ils au moins la décence de prendre quelques décisions intelligentes loin de certains clichés, en évitant notamment de se séparer en “groupes de 1” alors qu’un danger les menace… Et ça, mine de rien, c’est important !!


Personnage préféré :
Sans trop de surprise vu que que j’ai dit plus haut, ma préférence ira à Basil. Alors qu’Amy, héroïne un rien antipathique (mais on lui pardonne au vu de son histoire) le décrit comme un personnage complètement aliéné par Orsk et antipathique au possible, on découvre au fil des péripéties un Basil bien différent, le rendant plus attaquant que tout les autres personnages, même l’héroïne. Entre ce qu’on nous dit au début du roman et ce qu’on découvre sur lui au fil de l’histoire, c’est le personnage qui connaît la plus forte évolution, et en bien.





Horrostör est un roman horrifique plutôt bien mené malgré des personnages peu attachants et une critique des grandes enseignes des magasins relativement convenue. Le tout se laisse néanmoins lire avec beaucoup de facilité et j’ai été très vite prise dans l’intrigue. Porté par un rythme soutenu et un contexte original, Horrorstör est un roman agréable à lire, en plus d’être un très beau livre-objet de par sa conception au format rappelant les magazines Ikea !

15 oct. 2015

Deorum Interfectores ( Tome 1 - Alter Ego )





Auteur : Astrid Méan
Editeur : Kitsunegari Editions
Format : Broché













Couverture :
D’habitude, je suis plutôt friande des couvertures qui claquent, avec des couleurs et des lumières vives, du contraste et des jolies couleurs (on pourra dire “ha oui, comme les enfants ?” Oui, comme les enfants, parfaitement.). Du coup, les tons assez doux, tout en bleus un peu pâles ne m’ont pas attiré l’oeil plus que ça, un poil trop fade pour ce que j’apprécie habituellement. Mis à part ça, je trouve qu’elle est plutôt plaisante à regarder. Et il faut quand même avouer que le dragon est juste trop mignon !

Résumé :
Campagne romaine, de nos jours.
Dissimulés depuis deux mille ans dans une crypte scellée, de mystérieux parchemins, rédigés par un sénateur du règne de l’Empereur Néron, sont exhumés des ruines d’une villa.
Ceci est la traduction du premier volume.
Haraar Lucaino, habitant d’Ydrith où évoluent les plus féériques créatures, est envoyé par son sultan quérir le moyen de sauver son pays d’une guerre sanglante. La Pierre des Glaces possède un pouvoir magique incommensurable qui, dit-on, pourrait parvenir à repousser les armées ennemies. Mais en la touchant, le jeune homme découvre un univers parallèle dévoré par la luxure et la corruption : Rome. Là, un dieu renégat et ambitieux, tapi au plus profond des Enfers, est bien décidé à asseoir son joug sur les deux mondes...
Dans cette lutte divine à laquelle Haraar prend part bien malgré lui, à qui pourra-t-il faire confiance ? Saura-t-il embrasser la destinée des Deorum Interfectores, seuls mortels capables de tuer des dieux ?
Et qui est réellement Anna Ordas, cette jeune femme énigmatique d’une beauté glaciale qu’il s’est juré de protéger, et qui ne le laisse pas indifférent ?
Depuis la nuit des temps, l’homme cherche dans l’imaginaire les réponses à toutes ses questions.
Le moment est venu de découvrir l’origine de l’imaginaire lui-même.


Avis :
J’ai commencé Deorum Interfectores avec un oeil assez curieux, tout d’abord en raison de ce qu’on y promettait. D’un côté, un monde fantastique, inventé par l’auteure : Ydrith et de l’autre Rome. Notre Rome, celle de l’Italie des siècles passés, celle d’Astérix et Obélix et de Jules César. Bon, la référence à Astérix est peut-être de trop, mais vous avez compris l’idée, je pense. J’en ressort avec un avis assez enthousiaste, même si ce n’était pas un livre parfait.

Tout d’abord, j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher aux personnages principaux, Haraar et Anna, malgré tout mes efforts. En effet, dans toute la première partie du livre, j’ai été assez frustrée par le développement de leur relation. Je n’arrivais pas à y croire une seule seconde tant cette romance me semblait pavée de clichés : Tout y était, depuis le coup de foudre jusqu’à la ‘vraie fausse dispute’. Leur relation m’a ainsi semblé très artificielle, m’empêchant de vraiment m’attacher à eux. Ainsi, là où Anna aurait du être entourée d’une aura de mystère alors qu’elle se refuse à dévoiler son passé, j’ai plutôt eu l’impression qu’elle n’avait pas d’autre rôle dans l’histoire que de servir de rôle romantique pour Haraar. C’est seulement à la moitié du livre qu’on commence à comprendre qu’elle pourrait en effet avoir une importance dans l’histoire, contribuant à réduire ma frustration à son égard.

J’ai eu ainsi beaucoup de mal à cerner Anna en tant que personnage. Décrite comme forte, avec un caractère bien trempé, elle m’a plus fait l’allure d’une princesse en détresse dès qu’Haraar s’éloignait d’elle : Je n’arrivais pas à comprendre ce personnage, malgré mes efforts. Heureusement, une fois le roman bien entamé, elle semble reprendre un peu du poil de la bête.

Ceci dit, laissons là de côté les défauts et venons-en aux qualités du livre :
Les autres personnages ne manquent pas de sel et sont plutôt intéressants. Astrid Méan ne se gêne pas pour mettre en avant leurs travers, leur donnant un côté très humain et crédible tout en gardant ce petit côté exceptionnel qui sied bien aux héros mythologiques. Et mythologie, il y a, puisqu’on y rencontre également des dieux, des créatures et des démons de toute sorte aussi bien au cours de combats épiques que lors de rencontres plus heureuses. (J’étais d’ailleurs contente de croiser Proserpine / Perséphone, qui est l’une des déesses que je préfère, même si je trouve que ce qu’elle subit est un peu trop dur et n’apporte pas forcément grand chose à l’histoire. Du coup je boude, genre, au moins quatre secondes.)

Toujours est-il que les aventures d’Haraar et ses compagnons sont bien rythmées et l’intrigue est complexe : Entre complots politiques et guerre des dieux, un grand nombre de personnages secondaires interviennent, étoffant agréablement le récit sans pour autant perdre le lecteur. Avec une histoire aussi ambitieuse, je pense que c’est très bien joué de la part de l’auteure d’avoir su nous dérouler son plan et ses personnages sans créer de confusion ou d’incohérences. Prendre le temps de raconter cette histoire sur plus de 600 pages y contribue certainement, permettant au lecteur de bien intégrer les enjeux et les différents concepts d’un univers qui ne compte pas un, mais deux mondes complexes et complémentaires.

En plus de nous livrer Rome, on découvre aussi Ydrith, un monde magique et haut en couleur. Tout au long du voyage d’Haraar et Anna, on apprends à connaître ce monde si bien que j’ai même eu le sentiment que Rome était le monde mythique, issu du fantasme des esprits Ydrithe ! Ainsi, je n’étais que plus pressée de voir les héros parcourir la cité antique, pour enfin la découvrir. On peut d’ailleurs saluer le travail de recherche d’Astrid qui nous livre des descriptions de Rome très belles et immersives. On s’y imagine aisément et, même si je ne suis pas historienne, je pense que le résultat est très crédible.

Enfin, j’ai trouvé qu’Astrid écrivait vraiment très bien. Deorum Interfectores est son premier roman (si je ne dis pas de bêtises) et bien qu’il ne soit pas parfait, la qualité de l’écriture est là et contribue énormément à me passionner pour son très bel univers. Je pense en particulier à ces descriptions, aussi bien des lieux que des sentiments des personnages, qui sont à la fois riches et très bien imagées.


Personnage préféré :
J’avais très envie de répondre Tanakil, mais pour ceux qui ont déjà lu le livre, vous saurez que c’est un peu de la triche.

Du coup, je vais plutôt citer Wa, la jument d'Haraar. Douée de parole, elle est râleuse, trouillarde, têtue et irrascible : Le pire cheval qu'on puisse imaginer !! C'est vraiment un personnage très amusant et ses échanges avec les autres personnages valent leur pesant de cacahuète.





Malgré la relation entre les personnages principaux qui me semblait trop artificielle pour que je puisse vraiment m’attacher à eux et les comprendre, Deorum Interfectores est le premier tome d’une aventure épique et rédigée avec talent dont j’attends la suite avec enthousiasme.