Let the Sky Fall

Auteur : Shannon Messenger
Editeur : Lumen

Format : Broché

Couverture :

J’aime beaucoup la pose d’Audra sur cette illustration : on la sent prête à l’action et déterminée. C’est dynamique et mystérieux à la fois. En plus, les couleurs sont très belles, le brillant de la couverture ajoutant encore un peu plus de cachet à l’image. C’est vraiment un beau livre !

Résumé :

Personne ne s'explique que Vane Weston ait pu survivre, enfant, à l'ouragan qui a tué ses parents. À son réveil, étendu parmi les débris laissés par le passage de la tempête, il n'avait pas le moindre souvenir de son passé – à l'exception du beau visage d'une fillette ballotée par les vents. Malgré les années qui passent, elle rend de temps en temps visite en rêve au jeune homme, qui s'accroche à l'espoir qu'elle ne soit pas qu'un fantôme. Il ne croit pas si bien dire. L'inconnue, Audra, est un être de chair et de sang, mais elle n'a rien d'humain. C'est une sylphe, une créature liée au vent, qu'elle sait manipuler pour voler dans les airs, transmettre des messages ou livrer bataille. Sa mission ? Le protéger. Malheureusement, l'histoire se répète : une maladresse et Audra révèle à leur pire ennemi l'existence de Vane. Celle qui vient peut-être de causer sa mort est aussi son seul espoir de survie : le jeune homme n'a que quelques jours pour comprendre qui il est vraiment ou c'est la mort qui l'attend. Les nuages s'amassent à l'horizon, et un vent mauvais balaie les sables du désert...

Avis :

Malheureusement, j’ai eu bien du mal à accrocher à cette lecture. Et pourtant, j’ai essayé de l’apprécier, vraiment ! Au début, ça a même plutôt bien commencé : Je trouvais Vane sympathique, et même assez drôle. Les mystères le concernant ont rapidement éveillé ma curiosité… Le départ était très bon.

A partir de la rencontre entre Vane et Audra, les choses se sont gâtées… Bien que l’adolescent garde son humour décapant qui m’avait tant plu au premier abord, ça n’a pas suffit à rattraper le reste. Lui comme Audra m’ont agacé, chacun à leur façon. L’un par sa constante fixation sur le physique de l’héroïne et l’autre par sa façon permanente de rappeler au lecteur à quel point elle est la plus horrible personne qu’il soit. Il est vrai que leur passé à tout les deux est dur et qu’il représente un fardeau mais entre Vane qui oublie sans cesse les enjeux de la situation à la moindre vue du débardeur d’Audra et cette dernière qui sombre dans l’auto-apitoiement, il y avait là le parfait cocktail pour rebuter un lecteur peu patient comme moi. Le plus frustrant dans tout ça, c’est que ces éléments, trop souvent répétés, ne font pas avancer l’histoire. J’aurais préféré que l’auteure profite au moins des pleurnicheries d’Audra pour nous distiller quelques informations. Quant à Vane, même ses 17 ans et ses hormones (visiblement en ébullition) ne suffisent pas à justifier un tel acharnement sur le physique de sa partenaire…

En bref, je les ai trouvé très caricaturaux. Et malheureusement, l’histoire non plus ne m’a pas convaincue tant elle ne contenait aucune surprise ! Mettons les choses au clair : Je ne suis pas forcément contre l’utilisation de certains clichés ou stéréotypes pour peu qu’ils servent de support, de point de départ vers une évolution intéressante qui leur donnerait un nouveau sens. C’est ce que j’attendais de cette histoire qui semblait très classique. Mais l’intrigue s’est simplement contentée de coller de près aux clichés, amenant exactement tous les éléments  attendus uns par uns sans tenter de s’éloigner de la jolie route bien balisée. J’ai même fini par me créer moi-même de faux espoirs tant j’espérais que quelque chose d’original ressorte de l’intrigue. En vain.

Même l’antagoniste principal ne semble pas avoir d’autre but que celui d’être “le plus fort”. Je pose tout de même une réserve sur ce point car dans ce premier tome, il n’est pas physiquement présent, seulement mentionné. Il est donc possible qu’il me reste des surprises à découvrir à son sujet ! Et honnêtement, c’est tout ce que j’espère. Mais je ne sais pas encore si je vais lire la suite car les points forts du livre n’ont pas suffi à me faire passer un bon moment.

En effet, le style de l’auteure est très plaisant et plutôt dynamique. La lecture est fluide et rapide. Bref, comme on dit : les pages se tournent toutes seules ! On sent également que Shannon Messenger a vraiment voulu développer un univers riche dont on ne voit pour l’instant que la surface. J’ai bien aimé découvrir les Sylphes telles qu’elle les a imaginées, même si une brève explication sur leur rôle et leur influence sur le monde n’aurait pas été de trop. Ce détail mis à part, j’étais vraiment intéressée par la découverte de leurs particularités et leurs pouvoirs, on découvre tout un nouveau monde de possibilités…

Et cela ne rend cette déception que plus frustrante car ces points forts en sont vraiment pas négligeables même s’ils ne suffisent pas à soutenir le roman, à mes yeux. Je ne sais pas encore si je lirai la suite mais grâce aux nettes qualités de ce livre et malgré ses défauts, je ne suis que plus déterminée à découvrir l’autre série de l’auteure : Gardien des Cités Perdues.

Personnage préféré :

Ha… C’est dans ce genre de cas que je me demande si je ne devrais pas juste laisser tomber ce paragraphe de façon définitive… Je ne sais même pas quoi dire d’autre. Entre les héros frustrants et les personnages secondaires sans saveur, il m’est bien difficile de trouver mon bonheur…

Des personnages à l’histoire, rien ne m’as surpris.  L’univers intéressant et l’écriture très agréable ne suffisent pas à supporter les faiblesses de l’histoire trop prévisible et des personnages trop frustrants, mais je retiens de cette déception l’envie de découvrir les autres romans de l’auteure !

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Malgré tout, je remercie Saefiel pour ce livre et je vous invite également à regarder sa très chouette interview de Shannon Messenger !

C'est plein de bonne humeur, c'est drôle et c'est par ici !