Auteur : Patricia Briggs
Éditeur : Milady (Bragelonne)
Format : Broché (poche)
Couverture :
Je n’aime pas dire ça, mais je pense que la couverture est la meilleure partie du livre ! Là, c’est surtout les costumes hyperdétaillés et les jeux de lumière qui m’ont attiré l’oeil. J’aime aussi beaucoup l’attitude des deux personnages, ils ont l’air déterminés et aux aguets, ils sont vraiment très très classes. Cette illustration leur fait vraiment honneur !
Avis :
Et pour le coup, c’est une petite déception. C’est d’autant plus dommage que ce roman est l’un des premiers de l’auteure et qu’on m’a dit que son style avait bien évolué depuis. Malheureusement, l’Urban Fantasy n’était pas vraiment mon délire, je risque de ne jamais le constater !
Ici, j’ai trouvé le style d’écriture assez basique : pas franchement marquant, assez simple. Il se laisse lire facilement. J’ai presque envie de qualifier ce style d’un peu fade. C’est dommage, parce que pour avoir quelque chose d’un peu plus enchanteur, il n’en aurait pas fallu beaucoup plus.
Comme je n’ai pas vraiment accroché au style, je suis restée assez distante, par rapport au récit. Je ne me suis jamais vraiment sentie impliquée dans l’intrigue et même si les péripéties des personnages sont nombreuses, j’ai failli m’ennuyer à plusieurs reprises. Et finalement; à cause de cette tendance à l’ennui, ce qui aurait pu me plaire m’a, au final, plutôt déplu.
J’explique : Pour une fois, dans un roman de Fantasy, le sort du monde n’est pas en jeu. C’est intéressant parce que l’histoire se déroule autour d’un village esseulé, ce qui aurait pu donner une aventure à la fois épique et conviviale ou même aussi tendue que dans les meilleurs huis-clos. Mais au final, le manque d’enjeu d’importance s’est fait ressentir pour moi. Je nai pas trouvé les personnages très attachants ni intéressants. Pour une histoire basée sur les mésaventures d’un patelin perdu en montagne, c’est un point qui aurait du être essentiel. Sans ça, je me fichais un peu de ce qu’il pouvait arriver aux protagonistes, et c’est vraiment dommage. Pourtant, l’histoire en elle-même n’est pas mauvaise. Sans être d’une originalité folle, elle évite de tomber dans des clichés trop lourds et on la suit aisément. Même si on devine rapidement les ficelles de l’intrigue, elle reste donc assez intéressante pour que je pousse jusqu’à la fin malgré tout, au moins pour voir comment les personnages allaient s’en sortir.
Ces derniers, comme je le disais plus haut, ne m’ont pas marquée. Aren, l’héroïne, m’a semblée assez peu originale, vraiment à la limite du cliché par moment. Les autres personanges passaient un peu plus loin de cette limite mais, toujours, je les ai trouvés un peu fades, pas assez développés ou approfondis. Peut-être que le “casting” aurait gagné à être plus restreints, pour qu’on puisse se concentrer un peu plus sur certains d’entre eux. J’ai vraiment l’impression qu’il ne leur aurait manqué qu’un peu de profondeur pour que je les apprécie. Un autre bémol sur le combat final que j’ai trouvé d’une mollesse très frustrante. Entrecoupée par les réflexions d’Aren, l’action n’en est pas une. On ne peut qu’imaginer les personnages rester figés pendant un temps interminable pendant que les villageois les regardent. Ça frise quand même le ridicule… C’est quand même le comble quand l’apogée d’une histoire atteint les tréfonds de l’ennui pour le lecteur. J’ai vraiment été très déçue par ce “combat” d’un intérêt douteux.
Au final, en écrivant cette chronique, je m’aperçoit que ce qui m’a manqué dans ce roman, c’est la profondeur. Les personnages, l’histoire et l’univers m’ont tous semblé un peu superficiels, sans trop d’intérêts. Mages de sangs, hobs et magie sont évoqués et brièvement expliqués mais jamais approfondis. L’univers m’a rappelé ce que je pouvais m’imaginer pendant mes années de lycée (sans rire, hein. Certains concepts que j’avais imaginés sont quasi-identiques à ceux de ce livre). Et c’était pas bien brillant à l’époque… Je ressors un peu frustrée de cette lecture car j’avais l’impression qu’il manquait toujours un petit quelque chose au roman pour le rendre bien plus sympathique !! J’ai eu l’impression que l’histoire survole énormément de chose sans jamais s’attarder ni développer son univers. Au final, je me suis ennuyée et je ne retient à peu près rien de cette lecture.
Personnage préféré :
Là je vais être obligée de tirer un joker de ma manche. J’ai envie de répondre Canard, le cheval d’Aren, ou Donzelle, la jument du barde barde Wandel. Non, vraiment. Tout les personnages m’indiffèrent plus ou moins. Et c’est triste. Mais je vais rester sur mon choix, parce que Canard est un nom rigolo pour un cheval.
L’univers, les personnages et l’intrigue m’ont semblé trop peu approfondis, le style de l’auteure ne m’a pas non plus emballé. Cependant, la lecture est fluide et on arrive au bout d’une roman assez facilement. C’est dommage, parce que je pense qu’il ne manquait pas grand chose pour améliorer un peu l’expérience ! Au final, c’est un livre vite lu, vite oublié.
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